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L’automne et l’hiver 2002-2003 furent particulièrement pluvieux : les précipitations abondantes ont facilement reconstitué des réserves hydriques du sol nécessaires au développement végétatif de la vigne. Ces réserves vont diminuer rapidement : le printemps et l’été 2003 sont caractérisés par une chaleur et une sécheresse exceptionnelles.
De début mars à fin août le so... Afficher plus ›L’automne et l’hiver 2002-2003 furent particulièrement pluvieux : les précipitations abondantes ont facilement reconstitué des réserves hydriques du sol nécessaires au développement végétatif de la vigne. Ces réserves vont diminuer rapidement : le printemps et l’été 2003 sont caractérisés par une chaleur et une sécheresse exceptionnelles.
De début mars à fin août le soleil est omniprésent, la chaleur est inhabituelle, les pluies se font rares. Si l’eau ne fait pas défaut, ces conditions exceptionnelles sont optimales pour l’obtention d’un raisin de qualité dans un état sanitaire parfait. A chaque stade phénolique de la vigne (floraison, nouaison, véraison), les observations laissent augurer une récolte qualitative. La canicule de l’été a permis partout d’obtenir rapidement – 15 jours d’avance en moyenne sur 2002 – une concentration en sucres importante, mais un déficit hydrique excessif pouvait bloquer la maturité pelliculaire (arôme, couleur, tanins). Seules les vieilles vignes, peu chargées en raisins et aux racines implantées profondément, ont reçu une alimentation hydrique suffisante pour atteindre naturellement cette maturité. Et seuls les vignerons les plus patients et les plus attentifs ont su attendre que la vigne, bénéficiant des pluies de début septembre, puisse exprimer tout son potentiel phénolique et aromatique.
Le millésime 2003 est donc placé sous le signe du soleil, soleil qui a prélevé sa part sur la récolte : les rendements sont faibles, mais la qualité très prometteuse…
Après quelques mois d’élevage, les vins présentent beaucoup de puissance, des couleurs intenses et profondes. Les degrés sont très élevés au nord comme au sud, mais les vins restent équilibrés, les longueurs en bouche sur certaines cuvées sont assez impressionnantes.
Les Blancs sont assez prometteurs avec beaucoup de gras et de puissance, c’est la meilleure année jamais produite par la Maison Tardieu-Laurent.
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Le Village, les Garrigues, les Dentelles.
ÉlevageFûts d’un vin et fûts neufs Tronçais.
La puissance est là, dissimulée derrière des tanins doux, et une longueur en bouche impressionnante.
14,5%
Mise en bouteilleManuelle sans filtration.
CépagesGrenache : 70 % Mourvèdre : 20 % Syrah : 10 %
A textbook example of the appellation, Tardieu’s 2004 Gigondas Vieilles Vignes comes from 50-80-year-old vines and is 70% Grenache, 20% Syrah and 10% Mourvedre. Showing more fruit and texture than most wines in the vintage, it gives up loads blackberry and currant-styled fruit, licorice, cured meats and underbrush to go with a full-bodied, voluptuous profile on the palate. Still youthful, enjoy it over the coming 7-8 years.
Jeb Dennuck
Wine Advocate
, 91/100
, 2014-05-01