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La vigne sommeille et se ressource !
Les mois d’hiver et d’automne se sont fait remarquer par la douceur de leurs températures et par leurs précipitations abondantes (presque le double de la normale pour l’automne).
Le mois de mars plutôt chaud et ensoleillé a favorisé le départ du cycle végétatif de la vigne, laissant présager un millésime très précoce, mais la fraî... Afficher plus ›La vigne sommeille et se ressource !
Les mois d’hiver et d’automne se sont fait remarquer par la douceur de leurs températures et par leurs précipitations abondantes (presque le double de la normale pour l’automne).
Le mois de mars plutôt chaud et ensoleillé a favorisé le départ du cycle végétatif de la vigne, laissant présager un millésime très précoce, mais la fraîcheur d’avril a pondéré cette avance. Le passage de la fleur s’est effectué sans encombre, il a été rapide (8 à 10 jours).
Pas de phénomène de coulure sauf sur certains grenaches de plus de 40 ans. Une belle récolte en perspective!
Les mois de juillet et d’août très chauds ont contribué au bon développement des raisins (maturation et véraison). Les deux gros orages de juillet (6 et 15 juillet) ont stoppé provisoirement l’évolution pulpaire des raisins et ont empêché par la suite ceux-ci de souffrir de sécheresse. La chaleur caniculaire d’août a permis à la vigne de continuer son cycle en faisant évoluer les sucres de façon spectaculaire mais la maturité pelliculaire (arôme, couleur, tanin) n’était pas encore atteinte. Le retard enregistré dans le nord s’atténue progressivement. Inutile de se précipiter!
Pas une goutte d’eau depuis le 15 juillet! Depuis trente ans, la région n’avait connu une fin d’été aussi ventée : 11 jours de vent avec une vitesse supérieure à 50 km/heure. Côté sud, le fort mistral des 20 premiers jours de septembre a occasionné un phénomène de concentration et dans certaines zones sensibles un début de stress hydrique. Heureusement, les nuits froides et les journées ensoleillées ont favorisé la maturité pelliculaire qui commençait à se faire désirer. Elles ont préservé le bon état sanitaire des raisins - peaux saines et fermes-. De faibles rendements en jus ont été observés du fait de la concentration effectuée par le vent sur les raisins dont le déficit peut varier de 5 à 30% suivant les parcelles et les cépages, par rapport au millésime 2000.
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Le Village, Beaumelle, les Garrigues, les Dentelles.
ÉlevageFûts neuf et fût d'un vin.
14,5%
Mise en bouteilleManuelle sans filtration.
CépagesGrenache : 75 % Mourvèdre, Syrah : 25 %